Literature
Le silence des adieux.
Ses yeux, baignés de larmes, étaient plongés dans les miens. Agenouillé à quelques pas de là, tout son être lançait vers moi une silencieuse supplique. Son corps, parfaitement sculpté, statue grecque issue d'un autre monde, brillait dans la lumière fade des lampadaires. Le sang séché et les plaies créaient sur sa peau d'étranges dessins, arabesques psychédéliques. Inconscient du spectacle qu'il offrait, il me regardait fixement, dans l'attente d'une réaction. S'il avait pu, il aurait tendu les bras vers moi, offert sa main, ouvert ses doigts. Mais il ne le po